Jean le mécanicien (1900/1939)
En 1900, mon métier de mécanicien me permet de réparer des machines à coudre, des cycles et motocyclettes, l'arrivée des quadricycles (automobile) va bouleverser notre vie quotidienne.
Almanach des P&T
En 1902, arrivée de l'electricité à Morlaix.
Un contrat est passé entre la ville de Morlaix et Eugène LEBON pour la distribution de courant continu.
Le courant est produit par une génératrice à gaz et stocké dans des accumulateurs.
En 1906, construction des Bains Modernes (bain douche publics) au Poan Ben.
Cet établissement remplace celui du bas de la rue de l'hospice devenu trop vétuste.
En 1907, on abat les dernières maisons à lance, le magasin Berthou & fils doit alors déménager.
En 1908, installation du téléphone a Morlaix ,il n'y a alors que 182000 abonnés en France.
Un auto-commutateur Ericsson permet de relier les lignes entre elles.
En 1908, le 1 mai, fin des travaux de voûte du funiculaire reliant le centre ville à la gare.
Émile, Auguste, Joseph, Marie CLOAREC est l'initiateur du projet.
En 1910, Louis le Guennec épouse à Morlaix Renée Huitric de qui il aura quatre enfants.
En 1911, le premier meeting aérien est organisé au-dessus de l'hippodrome de Langolvas.
En 1912, mise en service du petit train Morlaix Plougasnou.
Cette ligne entraîne de nombreux travaux et consolidations, mise en place de rails, construction de gares, de ponts.
En 1913, je me rends à la banque pour retirer un peu d'argent.
Ensuite, j'achète un marteau révolutionnaire chez A.Burel, anciennement P.Guillerm.
Il l'appel le marteau arrache clou, j'y achète aussi la nouvelle burette à huile à régulateur de débit.
Tout les jours de nouvelles inventions sont commercialisées et je suis friands de nouveauté.
En 1914, le 2 Aout, la mobilisation générale est lancée, l'armée française compte alors 880 000 hommes, la mobilisation, en comptant les réservistes, doit porter ce nombre à 3 580 000.
En 1914, le 29 Août, suite à l'avancée des troupes allemandes, le 72ème RI déménage d'Amiens pour la ville de Morlaix ou il s'installe à la caserne Guichen et Colbert sous le commandement du commandant Lague.
En 1914, le dernier dimanche de juillet. La musique militaire vient de donner son concert habituel sur la place Comic, et comme les instruments ont lancé leur dernier accord, la foule des auditeurs se disperse.
Ma journée de repos s'achève.
Encore un petit tour de promenade et bientôt chacun regagnera sa maison.
Tout à coup, là-bas, vers le quai de Léon qui borde le bassin à flot et s'ouvre à un angle de la place, éclate une joyeuse fanfare.
Ce sont les Boy-Scouts qui entrent en ville après être allés manœuvrer dans la campagne environnante.
On les aime, ces petits gars aux jambes nues, dont l'ardeur juvénile met un temps d'animation dans les rues de notre vieille cité bretonne.
Aussitôt, on se précipite sur leur passage. Ils sont une trentaine qui défilent crânement, leur long bâton suspendu à l'épaule.
Tout le monde les connaît et les désigne par leur nom.
Mais c'est surtout leur « capitaine » qu'on regarde, un gaillard de quinze ans à l'allure décidée, qui s'avance en serre-file, le feutre en bataille et le visage énergique et sérieux, comme il convient à un chef.
Pendant la semaine, il est apprenti chez un peintre en bâtiment où il travaille d'arrache-pied sous les ordres des « compagnons » qui lui apprennent son métier.
Le dimanche, il troque sa blouse blanche contre l'uniforme kaki, et c'est lui qui commande aux autres.
Il n'en tire d'ailleurs pas vanité, car il est modeste, et ses camarades lui obéissent de grand cœur parce qu'ils savent tous qu'il n'a dû son avancement qu'à son mérite.
« Il a vraiment bon air, cet Yves Mével », dit-on.
D'anciens officiers de la garnison qui, leur retraite prise, sont restés à Morlaix pour réchauffer leurs rhumatismes sur le parapet ensoleillé du Jarlot, hochent affirmativement la tête.
« Dans cinq ans, assurent-ils, cela fera un fameux soldat, et si, à ce moment, il y a beaucoup de conscrits de sa trempe, dame, on pourra peut-être aller faire un petit tour de l'autre côté des Vosges. »
Vous pensez à la Revanche, vieux braves, dont les plus âgés ont assisté à la défaite.
Vous la voyez encore lointaine, et pourtant de graves événements que ni vous ni d'autres ne prévoient se préparent, car nous sommes aux derniers jours de juillet 1914.
Encore une semaine, et un formidable coup de tonnerre grondera sur la France entière.
Vous verrez les rues subitement réveillées vibrer d'enthousiasme, quand, au premier jour de la mobilisation, tous nos soldats,des fleurs aux canons de leurs fusils, partiront pour la frontière.
Aussitôt, les hommes de la réserve, abandonnant les champs, l'atelier, le magasin, accourront de toutes parts, pour s'armer.
Sur le viaduc, rouleront sans interruption les trains militaires dont les wagons, ornés de feuillage, regorgeront de troupes qui chanteront, à pleine voix, des hymnes patriotiques.
Pendant ce temps, vos chers boy-scouts feront la police, garderont les postes d'octroi, surveilleront les mouvements du port et la circulation des voitures, car la plupart des agents et des « gabelous » seront mobilisés.
Puis, les premiers convois de blessés commenceront à arriver.
Il y aura un hôpital au lycée des jeunes filles avec, comme infirmières volontaires, des dames de la Croix- Rouge et, pour les aider, des civils que leur âge ou le mauvais état de leur santé tiendra éloignés du devoir militaire.
Là encore, vous retrouverez les boy-scouts.
Certains d'entre eux possédaient déjà, avant la guerre, le diplôme d'infirmier- ambulancier.
Ils demanderont à être employés, Yves Mével en tête, et vous pensez bien qu'on ne refusera pas leurs services, car, hélas, les blessés seront nombreux et l'on n'aura pas trop de tous les dévouements.
Savez-vous ce que vous verrez aussi ?
Une chose a laquelle vous ne vous attendiez certainement pas.
« Dans cinq ans, aviez-vous dit, le « capitaine » Mével fera un fameux soldat. »
Deux mois après le début des hostilités, il sera au front, en Champagne.
Un jour de la fin de septembre, comme un détachement du 72e d'infanterie, dont le dépôt avait été transféré d'Amiens à Morlaix, s'embarquait pour rejoindre le régiment sur la ligne de feu, il réussit, grâce à son costume de boy-scout qu'il n'avait plus quitté depuis le début de la guerre, à pénétrer sur le quai de la gare où le public n'était pas admis.
Au moment où le convoi s'ébranlait, il bondit dans un compartiment dont la portière n'était pas fermée.
Où vas-tu ! s'exclamèrent les soldats stupéfaits.
Avec vous, pour tuer des Boches ! répliqua-t-il hardiment.
Et comme, ma foi, on ne pouvait le jeter hors du train, qui d'ailleurs, à ce moment, passait sur le viaduc, on le garda.
Cette idée, d'aller tuer des Boches était venue à Yves Mével depuis qu'il soignait des blessés à l'hôpital.
Il y en avait parmi eux qui s'étaient battus un contre vingt à Mons, à Charleroi, à Guise.
Bientôt étaient arrivés des héros de la Marne.
Ils étaient de ces braves dont la volte-face inattendue, en pleine retraite, avait arrêté la marche insolente des Allemands sur Paris et changé la victoire qu'ils voyaient déjà leur sourire, en une épouvantable défaite.
Le récit de leurs prouesses enfiévra l'esprit du petit boy-scout, et il jura de les imiter.
Or, il était depuis déjà quatre semaines en face des Allemands, dans les tranchées de Saint-Thomas, à sept kilomètres en avant de Sainte-Menehould, et n'avait pas encore tiré un coup de fusil.
C'est qu'on ne le lui avait pas permis.
« Tu nous serviras de vaguemestre », avait dit l'officier qui l'avait découvert au milieu de ses soldats, lorsque le 72e était arrivé en Champagne.
Encore heureux qu'on ne l'eût pas renvoyé à ses parents, entre deux gendarmes! Cependant il n'était pas satisfait.
Ses fonctions, en effet, étaient toutes pacifiques, car le vaguemestre est le facteur du régiment. Ce n'est pas là, cependant, un métier de tout repos, pendant la guerre.
Quand le vaguemestre s'en va chercher les lettres et les paquets à l'arrière, il ne court pas de grands dangers, mais lorsqu'il revient vers les premières lignes, les balles et les marmites ne l'épargnent pas plus que les autres.
Certes, Yves Mével n'avait pas peur, mais risquer de recevoir des coups sans pouvoir les rendre, ce n'était pas son affaire.
Il se consolait en pensant à la joie qu'il apportait dans les tranchées avec sa sacoche remplie de lettres du pays.
Quand sa fine silhouette, toute blanche de la poussière de la route, apparaissait à l'entrée d'un boyau, des mains qui tremblaient d'impatience se tendaient vers lui.
Les élus le remerciaient d'un bon sourire; et aux autres, à ceux qu'on avait oubliés cette fois, et qui montraient grise mine,il savait dire des paroles qui les réconfortaient. Bref, tout le monde l'aimait.
Oui, mais il aurait préféré faire le coup de feu, lancer des grenades, comme les camarades. « Patience, murmurait-il, je suis venu ici pour tuer des Boches, j'en tuerai. »
Ce jour arriva.
Le général ayant appris qu'il y avait des boy-scouts parmi ses troupes, Yves Mével avait eu de nombreux imitateurs, à Morlaix même, ordonna, puisqu'il ne pouvait se débarrasser de ces « satanés gamins » qui, quoi qu'on fît pour les éloigner du front, trouvaient toujours moyen d'y revenir, qu'on les habillât en soldats.
Il craignait que, s'ils tombaient entre les mains des Allemands, ils ne fussent traités comme des francs-tireurs et fusillés.
Par suite de cette mesure, Yves Mével abandonna son costume de boy-scout et fut admis officiellement dans la 4e section de la 3e compagnie du 72e de ligne.
Cette fois il était soldat pour de vrai.
Allait-on maintenant l'empêcher de se battre?
Personne n'y songeait et il fut de la fête, à Saint-Thomas d'abord, ensuite à Vienne- le-Château en Argonne, puis de nouveau en Champagne, où le 72e avait été renvoyé.
Il était devenu de première force dans le lancement des grenades.
Sa pelotte métallique à la main, il visait soigneusement.
Un geste brusque, l'engin partait, s'allumait automatiquement en arrivant au bout de la ficelle attachée à son poignet et s'en allait éclater à quinze mètres de distance, abattant son homme à chaque coup.
Il lui semblait qu'il jouait ainsi au jeu de massacre, avec les Boches comme pantins.
En 1915, ce jour-là précisément, c'était le 22 février , la partie promettait d'être chaude.
Le 72e se trouvait devant les tranchées allemandes de Mesnil-les-Hurlus.
Depuis le matin, notre artillerie, à laquelle les canons ennemis essayaient de répondre, tonnait sans relâche, préparant ainsi, par un « arrosage » méthodique des ouvrages allemands, l'attaque de l'infanterie.
Celle-ci devait se déclencher à quatre heures de l'après-midi, mais les colonnes d'assaut n'avaient pas attendu ce moment pour se masser dans les tranchées de départ, qu'elles avaient gagnées en cheminant silencieusement à travers les boyaux de communication.
L'heure s'avançait. La section à laquelle appartenait Yves Mével avait pris position en première ligne.
Sur ce point, c'était l'adjudant Boulanger, un ami du boy-scout, qui commandait.
« Préparez-vous, les gars », fit-il, après avoir jeté un coup d'œil sur sa montre- bracelet.
Il y eut un brouhaha dans la tranchée; les hommes vérifièrent l'état de leurs armes et de leur harnachement et prirent leurs dernières dispositions pour l'escalade du talus.
Yves Mevel s'était assuré que les six grenades qu'il devait lancer et qui étaient fixées à son ceinturon, se trouvaient à portée de sa main.
Soudain, les canons se turent: il était quatre heures, exactement. Des roulements de sifflet qui se répétaient de loin en loin donnèrent le signal. En un clin d'œil nos troupes, surgissant du sol, bondirent hors de leur abri et s'élancèrent en avant au pas de course.
Là-bas, les Allemands, terrés dans ce qui restait de leurs retranchements, dirigeaient sur les nôtres un feu nourri.
La fusillade crépitait; les mitrailleuses, entrées en action, faisaient entendre leur terrible claquement.
« En avant! » crie l'adjudant Boulanger.
Un éclat d'obus lui emporte un bras et il tombe pour ne plus se relever.
« En avant! » répète le vieux sergent Martin Des-payères, un autre ami d'Yves Mével, qui a pris le commandement de la section.
La mitraille l'abat à son tour.
Yves est encore indemne.
Le voici à trente mètres de la tranchée allemande.
Déjà il se prépare à lancer sa première grenade.
Tout à coup il reçoit simultanément un choc au bras, à la jambe et à la tête.
Il s'écroule. Son visage est inondé de sang.
Son bras le fait horriblement souffrir; il sent qu'il va perdre connaissance.
Alors, rassemblant ce qui lui reste de forces, il entonne la Marseillaise.
Mais sa voix, qui faiblit peu à peu, expire sur ses lèvres, et il s'évanouit au moment où nos troupes, qui ont passé sur lui comme une avalanche, poussent des hourras de victoire.
Six mois plus tard, Yves Mével, qui avait survécu à ses blessures, fut décoré de la médaille militaire.
La cérémonie eut lieu à Morlaix, où il était revenu pour achever sa convalescence, en présence des troupes de la garnison rassemblées sur la place Cornic.
Toute la ville était là.
Déjà le jeune héros avait reçu une première récompense, et l'on se montrait la tache sombre que faisait la Croix de guerre sur l'écharpe blanche dans laquelle reposait son bras gauche.
Mais pourquoi un air de tristesse assombrissait-il son visage; pourquoi, tandis que le commandant d'armes épinglait sur sa tunique le glorieux ruban jaune, insigne révéré du courage militaire, et que les cris répétés de « Vive Mével! Vive la France! » s'échappaient de toutes les poitrines, pourquoi une grosse ride soucieuse barrait-elle son front encore pâli par les souffrances passées?
C'est que, pour lui, la guerre était finie.
Son bras guérirait peut-être; hélas! un de ses yeux était à jamais perdu.
Comprenez-vous maintenant ? Les Allemands souillaient encore le sol de la France; il n'avait pas seize ans,... et il ne pourrait plus se battre!
En 1916, la caserne Colbert reçoit de nombreux soldats.
En 1917, le Henry R. James est un petit cargo, construit en 1909 par les chantiers J.L. Thompson and sons de Sunderland pour l'armateur Henry R. James Steamship Co. de Bristol.
Réquisitionné pendant la guerre , il est armé d'un canon de 12 livres et participe à des convois en Atlantique.
Le 10 juillet, il quitte Bilbao chargé de minerai de fer pour Middlesbrough (près de son lieu de naissance) commandé par le capitaine Frank Wylie Mogg.
Après une escale à Brest, il reprend la mer en convoi le 15 juillet.
Dans la nuit du 15 au 16, le convoi est intercepté par le sous-marin mouilleur de mines UC48 commandé par le fameux Kapitänleutnant Kurt Ramien au large de Primel-Trégastel (29).
Le sous-marin suit alors le convoi qui se déplace à 6,5 nds et expédie 2 torpilles vers le plus gros des navires de queue.
Secoué par deux explosions et alourdi par son chargement le navire coule en moins d'une minute à 2h50 du matin.
Le capitaine Mogg, le second lieutenant Jones et l'officier mécanicien Robinson se retrouvent dans un petit canot.
Il y a eu 22 victimes et 5 survivants
En 1918, reddition des troupes allemandes, nos alliés américains sont sous équipés et utilise du matériel français ou anglais.
En 1919, Louis le Guennec et son épouse s'installent à Quimper et reprennent la librairie, papeterie et imprimerie Le Bras située à l'angle de la rue Kéréon et de la rue de la Halle.
En 1920, on démonte la halle aux poissons place des jacobins.
En 1922, la TSF arrive à Morlaix
Je m'achete mon premier poste de radio un superbe DUCRETET, j'écoute les programmes de RADIOLA.
En 1923, l'affaire Seznec
Joseph Marie Guillaume Seznec, né le 1er mai 1878, à Plomodiern, dans le Finistère, maître de scierie à Morlaix, est en 1924 reconnu « coupable de faux en écriture privée et du meurtre de Pierre Quéméneur », conseillé général du Finistère.
Ce dernier a disparu durant un voyage d'affaires effectué en mai entre la Bretagne et Paris avec Guillaume Seznec, voyage lié, selon ce dernier, à la vente à l'Union Soviétique des stocks de voitures Cadillac rétrocédés à la France par l'armée Américaine, après le Premier Conflit Mondial.
Étant la dernière personne à avoir vu Quéméneur vivant, selon une première enquête, Guillaume Seznec devient le principal suspect.
Il est arrêté, inculpé et incarcéré ; et ce, bien que plusieurs témoins affirment lors du procès avoir croisé Pierre Quéméneur après sa disparition, et sans que le corps de celui-ci n'ait jamais été retrouvé.
Le procès de Seznec, au cours duquel près de 120 témoins sont entendus, dure huit jours et prend fin le 4 novembre1924.
L'accusé est alors reconnu coupable.
La préméditation étant écartée, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité alors que l'avocat général a requis la peine de mort.
Il est ensuite conduit au camp de la transportation de Saint Laurent du Maroni en 1927, puis transféré au bagne des îles du Salut en Guyane en 1928.
Guillaume Seznec refuse de demander une grâce en 1933.
Après la Seconde Guerre Mondiale et la fermeture du bagne de Guyane, il bénéficie d'une remise de peine en mai 1946, il rentre en métropole l'année suivante.
En 1953, à Paris, il est renversé par une camionnette qui ne s'arrête pas. Retrouvé, son chauffeur déclare qu'il n'avait rien vu.
Guillaume Seznec meurt le 13 février 1954, des suites de ses blessures.
En 1924, Louis Le Guennec cède sa librairie et postule au poste de bibliothécaire de Quimper.
Il succède alors à Frédéric Le Guyader et devient conservateur de la bibliothèque municipale.
Dès lors, il écrit beaucoup sur Quimper et la Cornouaille.
Ce nouveau poste lui permet d'apprécier tout particulièrement le contact avec les lecteurs, toujours curieux de son savoir.
Quand il n'écrit pas ou n'effectue pas un travail de recherches ou de dépouillement dans les archives, Louis Le Guennec dessine; tous ses articles sont enrichis de dessins à la plume.
En 1927, Guillaume Chatel est maire de Morlaix
En 1928, M.Bourgot, député a la chambre, est maire de Morlaix
D'abord fourrier dans la marine, il est ensuite employé d'octroi à Morlaix.
Après la guerre, il dirige une entreprise d'importation de charbon.
Adhérent au parti socialiste unifié, il est élu, à la surprise générale, conseiller général en 1919.
Il est député du Finistère de 1928 à 1932, là encore à la surprise générale, provoquant même la démission d'un de ses concurrents, Guillaume Chatel, de sa place de maire de Morlaix.
Dans la foulée, François-Louis Bourgot est élu maire de Morlaix. A la Chambre, il siège au groupe Républicain socialiste.
En 1928, création du club de natation route de Callac
En 1928, le 3 mai à Morlaix, naissance de Julien GUIOMAR, acteur de cinéma et de théatre.
En 1929, le sport attire de nombreux jeunes.
En 1929, Le parc de kerneguès organise des courses hippiques et cyclistes
En 1930, le 16 mars une tempête ravage les alentours de Morlaix
En 1930, j'utilise ce billet pour régler mes achats.
En 1930, de nombreux commerce s'épanouissent
Rue de Brest
Une boutique de vêlements de drap et de laine la maison Cochon-Quinette au 2 rue de Brest.
Une étude de notaire, M.Elie LE BAIL notaire à Morlaix, au 8 rue de Brest
Une teinturerie, Le Bihan-Rolland, au 13 et 32 rue de Brest
Une imprimerie,Imprimerie Nouvelle, au 18 rue de Brest
Un fournisseur pour cordonnier, A. SODBIGOU Cuirs & Crépies , au 19 rue de Brest
Un garage Peugeot, M.PRAT, au 31,37 rue de Brest
Un journal , l'éclaireur et l'imprimerie Hamon, au 36 rue de Brest.
Un Agent Renault, le garage HUITRIC, F.Masson et Cie, rue de Brest.
Une entreprise générale de transport et déménagement, Michel MONNIER Sr, au 50-52 , rue de Brest
Place Emle Souvestre
Un couturier Parisien, Maison CARHA, place Emile Souvestre (Angle de la Place Emile-Souvestre et de la rue du Pont Notre-Dame)
Un publiciste, La Publicité Moderne, place Emile Souvestre
Une imprimerie, place Emile Souvestre
Rue Carnot
Un marchant de costumes traditionnels, Au Progrés, Louis Bogrand, rue carnot
Une pharmacie, Pharmacie Centrale COEF-COQUART, 9 rue Carnot
Un marchant de machine à coudre, motocyclette...G. FA0U & A. CHAUVIN Srs, 11 rue Carnot
Un confiseur, l'EPICERIE PARISIENNE, a l'angle de la rue Carnot face à l'hotel d'europe
Rue d'aiguillon
Un Hotel, l'hotel d'Europe, à l'angle de la rue Carnot et de la rue d'Aiguillon
Un Chapellier, Victor BRIENS, au 4 rue d'Aiguillon.
Un magasin de layette et bonetterie, M.HUET, au 6 rue d'Aiguillon
Un Chapellier, J. GUÉDENEY Suc., au 12 rue d'Aiguillon.
Un torréfacteur, La Gde Brulerie du Léon, au 20 rue d'Aiguillon
Un bazar, Le Grand Bazar et Magasins Modernes
Place Thiers
Une boucherie, au 25 place thiers en place de l'ancien café des souvenirs.
Un marchand de faillances, La vieille Maison, au 27 place Thiers
Un quotidien, Le Phare de Morlaix, au 33 place Thiers
Un chausseur, Louis GUYADER Chaussures, au 34,35 place thiers
Une cordonnerie, Cordonnerie Moderne, Maison ISABELLE, au 38 Place Thiers
Une pharmacies,Pharmacie Vincent, place Thiers
Un débit de boisson, le Grand Café de La Terasse, place Thiers
Une confiserie, La Grande Confiserie, place Thiers
Un coiffeur, au 25 place Thiers
Un marchand de conserve, AU PRODUITS D'ESPAGNE, au 20 place des halles
Rue Gambetta
Une librairie, A Saint Martin, Victor Jean RELIEUR, au 6 rue de gambetta
Un costumier AU BON MARCHE, M. BOHIC, au 7 rue Gambetta
Place Cornic
Une étude de notaire, M. Ernest Croissant, docteur en droit, au 21 place Cornic
Un magasin de linge, A la Place Cornic, Ch.REGUER, place Cornic
Rue de Paris
Une étude de notaire, M. Xavier COZANET, licencié en droit, notaire à Morlaix, au 7 rue de Paris.
Une filature CASTEL-AUGES, au 12 rue de Paris.
Un garage Citroen, Garage Central F. MÉRER, au 20, 22, 26 rue de paris
Un ébéniste, LE BEON, au 27 rue du Mur
Une Association Foncière et Immobilière, Mr Henri CROISSAN, licencié en droit, au 31 rue du Mur
Une boutique de mode, Mme CÉCILE BESCOND, au 44 rue du Mur
rue du Mur
Un tailleurs marchand de costune, THIERY Ainé et Cie, au 1 rue de l'auditoire.
Un transporteur, M. BECAM, au chemin de l'hospice
Une cidrerie, Pierre HUE T , gare de marchandise.
Un quotidien, Le Breton Socialiste, au 1 rue Haute
Un cabinet d'affaire, Agence CORLAY, au 2 rue Longue
Une fonderie de bronze, TROADEC, au 4 rue du Porsmeur.
Un marchand de meubles, Piton et Fils, au 2 rue des Archers.
Une banque, le COMPTOIR NATIONAL DE PARIS, place des Viarmes.
Trois cinemas, le Family, le Gaité et le Saint Martin (rue du Général Le Fié).
Une pharmacie, Pharmacie QUELNNEC et beaucoup d'autres commerces.
En 1933, le brigadier Guillaume Charles, appelé le père Charles, fédère le basket ball à Morlaix.
On joue au basket, place Cornic avec des panneaux démontables, dans la cours des jacobins.
En 1934, la ligne du petit chemin de fer est fermée.
En 1934, les Bains Modernes du Poan Ben (bains publics) change de nom pour les Bains Douches.
En 1937, je travail au Grand garage Huitric rue de Brest, les automobiles ont bien évoluées
En 1939, la ville se dote d'un aérodrome sur l'insistance des responsables de la Chambre de commerce et d'industrie qui pressentent l'importance du transport aérien pour le développement de la région.
L'équipement est implanté à la lisière de Morlaix sur le plateau de Ploujean : il comporte une pelouse de 33 hectares, une aérogare et un hangar de 20m x 30m.
L'année même de l'ouverture, l'aérodrome accueille une personnalité légendaire : Charles Lindbergh, dont la signature est conservée dans le Livre d'Or.