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Morlaix au travers des ages

Jean le Barbier (1692/1725 )

Un édit  datant de mai 1571, fixe nos droits de barbier-chirurgien .

En cette période de Peste notre habilité est souvent mise à contribution.

Les médecins ne voulant pas s'attacher à des travaux manuels.

Un édit datant d’août 1592, Henri IV, atteste que “l’estat de maistre-barbier et chirurgien… s’estend non seulement sur le fait des barbes et cheveux, mais à la chirurgie en théorie et pratique, en anatomie du corps humain, et à panser et médicamenter apostumes et plaies, ulcères, fractures, dislocations, cognoissances des simples, compositions de médicaments et autres choses conservant la santé”.

Un arrêt du parlement datant du 26 juillet 1603 nous permet, sous certaines conditions, de nous dire maîtres-barbiers-chirurgiens et “de curer et panser toutes sortes de plaies et blessures”.

Barbier

En 1691, par un édit publié au mois de novembre, Louis XIV crée des maistres "barbiers-baigneurs-étuvistes-perruquiers" dans toutes les villes de cours supérieures ou de bailliages.

Il défend en même temps aux “maistres chirurgiens-barbiers, à leurs garçons apprentis, et à ceux des veuves des maistres décédés, de se méler d’aucun commerce de cheveux, et de faire ou vendre aucune perruque, et aux barbiers-baigneurs-étuvistes-perruquiers.

Notre profession obtint ainsi ses lettre de noblesses

En 1692, le 3 avril ,Urbain Gédouin, marquis de la Dobiais, gouverne Morlaix , après Rennes, exempt des gardes-du-corps de la compagnie de Luxembourg, page à quatorze ans.

 En 1692, le roi Louis XIV supprime les gouvernements des places de l'intérieur qui sont devenues inutiles comme militaires, et coûtent cependant à l'Etat des émoluments considérables : il en fait une opération de finance fort avantageuse dans l'état de pénurie où les guerres ont réduit le trésor de la France. 

Louis XIV  Louis XIV

Ces gouvernements sont rendus purement honorifiques, héréditaires et vénaux. 

Une foule de gens riches s'empressent de les acquérir; mais, simples gouverneurs titulaires, ils cessent de jouir de l'autorité, et il ne leur reste que le droit de faire leur première entrée solennelle dans la ville, lors de chaque mutation de gouverneur, pour se faire reconnaître en cette qualité; de passer la revue de la milice bourgeoise, et de présider en quelques circonstances la communauté de ville.

31161_25 Le travail du lin apporte des richesses à la ville

En 1681, le 26 mars , Théodore Saulnier de CUGNON, seigneur de Villehaye, seigneur de Kerhars obtient la deuxième cornette de la compagnie des chevaux légers de la garde, à la création de cette charge.

En 1682, le 2 novembre, il devient premier cornette.

En 1684, il est de l'armée qui couvre le siège de Luxembourg. 

Prise_de_Luxembourg  Siège de Luxembourg

En 1689on le retrouve dans l'armée d'Allemagne.

En 1690le 25 avril , une commission lui donne le rang de mestre de camp de cavalerie et il continue à servir en Allemagne. 

En 1691, il est du siège de Mons, du combat de Lense.

Mons_1691  Siège de Mons

En 1692, au siège de Namur, au combat de Steekergne, au bombardement de Charleroy.

Namur_1695  Siège de Namur

En 1693, à la bataille de Neerwinde.

En 1693, , le 9 mars, les provisions de gouverneur ne sont que pour trois ans, elles sont présentées en communauté par Maurice Guillouzou, écuyer, Sr. de Kerédern, qui prend pour lui possession de ce gouvernement.

En 1694, le 14 mai , Théodore Saulnier (1666-1723)seigneur de Kerhars, passe un accord avec le marquis de Poulpry pour lui céder sa charge de cornette des chevaux légers de la garde du roi pour 100.000 livres payables 4 fois par an pendant dix ans et, pour les 60.000 restant, le marquis s'engage à payer une rente annuelle de 3.000 livres.

En 1695, le 14 mai, il est nommé second sous lieutenant de la compagnie des chevaux légers par brevet . 

En 1696, le 3 janvier il est fait brigadier par brevet .

En 1696, le 24 juin, il épouse Marie Françoise Bertault, fille de François, écuyer, seigneur de Fréauville et de Courcelles, conseiller au parlement de Paris et de Marie de La Garde.

En 1696, la ville, pour honorer la mémoire du gouverneur Alexandre de Kergariou,  qui, selon les apparences, s'est fait aimer, fait célébrer à Notre-Dame du Mur un service solennel pour Mlle de Kergariou et l'année suivante elle fait la dépense d'un autre service pour Marie de Lannion, veuve de ce gouverneur.

Alexandre de Kergariou a fait un legs testamentaire à l'hôpital de Morlaix qui conserve l'extrait de son testament où il laisse voir qu'il était ligueur zélé.

En 1697, François Toussaint de Kerc'hoënt, seigneur de Coëtanfao, Kerautret, Mescouin, Chevalier de saint-Louis, est lieutenant général des armées du roi.

Né à Morizur, Toussaint de Kerhoant a une brillante carrière militaire.

Gendarme de la garde en 1678, il est aide de camp de Soubise aux sièges de Gand et d'Yvres. 

Toussaint et son épouse étant morts sans enfants, c'est leur frère, J. Sébastien, comte du Penhoet, qui hérite. J. Sébastien a pour cousin Louis René, comte de Locmaria.

L'un de ses fils est Louis Joseon, guidon des gendarmes de Bretagne.

L'autre est Jean, cornette au régiment du Rumen, filleul de J Sébastien et qui laisse près de deux millions de livres en terres de Bretagne, masse mobilière, à la compagnie des Indes, au marquisat de Montoire (Vendôme), au secrétariat du roi et en rentes. 

En 1702Théodore Saulnier, seigneur de Kerhars, devient Premier sous lieutenant , il est employé en Flandre par lettre du 2 avril. .

En 1703, il contribue à la défaite des Hollandais, à la bataille de Lexéren .

En 1704, il devient consul de Morlaix .

En 1704, le 26 octobre, nommé maréchal de camp par brevet , il sert en Flandre en cette qualité en 1705

En 1706, il est du combat de Ramillies où il est blessé après avoir enfoncé plusieurs fois les lignes ennemies.

Ramillies_1706  Bataille de Ramillies

En 1706, par jugement du 17 février , rendu par Alex. Bourbon, comte , Mr de Pontchartrain autorise Théodore Saulnier, sieur de Villehaye à envoyer la “Marie du Mur” de Morlaix, avec comme capitaine Jean Sioc'han, aux îles d'Amérique. 

Le navire est chargé de 400 barils de farine, eau-de-vie et autres marchandises d'une valeur de 70.000 livres. 

Le voyage va durer 36 mois.

En 1706, le  6 mai, suivant déclaration de l'armateur, le navire de 120 tonneaux, armé en guerre et marchandises de Toulouse, les sieurs Cadoué, Cottard et Lévesque, commandants les vaisseaux "Le bien acquis". "Le Benjamin";; et "Les trois frères’’, de Nantes,Coupables d'avoir amariné, le 4 Juillet 1706, le vaisseau "La Marie du mur" de l'avoir pillé et détourné de la route de Saint-Domingue pour la conduire à La Martinique, sont condamnés solidairement à payer à Saulnier "300 livres de dommages et intérêts,par raison de l'amarinement du dit bâtiment “La Marie du mur” et en outre à lui payer les gages et loyers de l'équipage pendant les quatre jours de sa détention en mer, à remplacer trois barriques de vin enlevées.

En 1708, il combat encore à Oudemarde.

En 1709, il est grièvement blessé à la bataille de Malplaquet.

Bataille_Malplaquet  Bataille de Malplaquet

En 1709, un hiver rigoureux, m'oblige à effectuer de nombreuses amputations dues au gel.

En 1710, le 13 janvier, De Paris Fontaine, aide-major des gardes du corps est gouverneur de la place de Morlaix, il servait depuis 1678, d'abord cornette, puis lieutenant de cavalerie, ensuite exempt et enfin aide-major des gardes du corps. 

Ses provisions sont présentées à la communauté, le 16 juillet 1710, par le Sr. Coroller de Maretz, ancien brigadier des gardes du corps. M. de Paris Fontaine qui s''est battu au combat de Leuze et à la bataille de Mons où il a reçu plusieurs blessures.

Le lieutenant colonel du régiment royal de lorraine reçoit 1200 livres de rente du gouvernement de Morlaix.

En 1711Théodore Saulnier qui est commissaire, est brièvrement nommé gouverneur de Morlaix.

En 1712, le 19 avril, il transige avec Gabriel de Bruc chevalier de Malte touchant le partage de Lucrèce de Boux leur mère

En 1712, Charles François René de Bruc, chevalier, marquis de Montplaisir et de la Guerche (Saint-Brévin), capitaine au régiment d'Infanterie du Roi par lettres du 17 décembre  1674gouverne Morlaix.

Il à épousé par contrat du 25 et le 26 février 1691 à Nantes Hélène-Jeanne de Bruc, de la paroisse Notre-Dame de Nantes, fille de Louis de Bruc chevalier seigneur de Bruc conseiller du Roi garde des sceaux au parlement de Bretagne et de Lucrèce Boux   

 En 1713, le 11 octobre, Charles François René de Bruc décéde au château de Morlaix.

Ils reçurent conjointement de la dite Lucrèce Roux un transport de rente le 1er mai suivant , reçut un aveu le 1er mars de la même année de Catherine Guillou veuve de François Morisseau pour quelques héritages mouvants du marquisat de la Guerche.

Il reçut un autre aveu le 28 juin suivant de  H.Cire Michel commis au bureau de la prévôté de Paimbœuf d'une maison et neuf. sellions de terres mouvantes du même marquisat.

Il rendit aveu le 20 mai 1701 à haute et puissante dame Paule Françoise Marguerite de Gondy duchesse de Lesdiguères de Rais.

Théodore Saulnier contribue ensuite à la défaite des Hollandais, combat à Lexéren en 1713.

Nommé maréchal de camp par brevet du 26 octobre 1704, il sert en Flandre en cette qualité en 1705

Lieutenant général des armées du Roi par brevet du 29 mars 1710, il combat en Flandre cette année là et est fait chevalier d'honneur de la duchesse de Berry le 12 décembre.

En 1713, il participe aux sièges de Landau et Fribourg.

Landau_1702  Landau

Freiburg 1713  Fribourg

En 1714Hélène Jeanne de Bruc , veuve de Charles François René de Bruc reçut un minu de S. Cholet écuyer sieur de Bellefonds.

En 1718, le 8 juillet, Théodore Saulnier se démet de la sous lieutenance des chevaux légers de la garde.

En 1723, le 25 février, il meurt sans avoir pu profiter de la présentation faite en sa faveur quelque année auparavant,  par Mme la Duchesse du Berry à une place de l'ordre du Saint Esprit pour la première promotion.

Sa devise était celle de Kerhoant: sur mon honneur.

Duchesse du berry  Marie Louise Élisabeth d’Orléans, devenue duchesse de Berry en 1710

En 1725, Son épouse, dite cette fois Madame de Mondeville, le suivit dans la tombe , laissant 500 000 livres au Duc de Saint-Simon qui les restitue et reçoit 20 000 écus de vaisselle. 

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