Jean le Bibelotier (1725/1801)
Je fabrique des jouets en bois à la sortie de Morlaix vers le cours Saint François, je fais aussi de petites pièces de ménage pour les enfants.
Les poupées sont très appréciées des enfants.
En 1733, Joseph Daumesnil (1701-1771) est gouverneur de Morlaix
En 1740, le 15 mars, Charles Yves le Vicomte, gouverne la ville de Morlaix et le pays circonvoisin, veuf de Reine Marie Marguerite Burault de Marzan,soeur de la Comtesse de Lorges qu'il epousa le 20 Mai 1739.
Fils d'Yves Charles le Vicomte, Comte du rumain, seigneur Chatelain de Coetcodu et de feu Julienne de Querhoent de coetanfao decédée le 22 Décembre 1734, brigadier des armées du Roi, par provision du 1 Mai 1745, maître de camp d'un régiment de cavalerie de son nom.
En 1746, le 17 Novembre, il se remarie avec Conflance Simonne Flore Gabrielle Rouault Gamaches, fille de Jean Joachim Rouault, Marquis de Gamaches et de Pomponne, Seigneur et Gouverneur pour le Roi des villes et Comté de Saint Valery sur Somme , du pays et roc de Guyen.
En 1747, le 24 décembre, la corvette Alcide, navire corsaire de Saint Malo, lors d’une tempête , tente de se mettre à l’abri dans la baie mais coule près du château du taureau.
Quelques rescapés rejoindront le château à la nage.
En 1752, le 2 septembre, Jean-Sébastien de Kerhoent, (1742-1821) , lieutenant de vaisseau, chevalier de St-Louis, comte du Rumain, marquis de Coatanfao prend possession de son gouvernement, il préside la communauté à l'assemblée du 17 septembre 1752.
En 1753, Jean Lannux de la chaume est maire de Morlaix et siége aux Etats de Bretagne, l'épée au côté comme les maires de Nantes, de Brest, et de Saint-Malo.
Blason des Lannux
Il part très jeune à Morlaix, car le mari de sa tante un certain Phélibée est Directeur des affaires du Roy en Bretagne. Jean dit "l'aîné" est un négociant en toiles de Morlaix.
Son entreprise devient importante, très rapidement, Jean est lieutenant dans la milice bourgeoise (1733-1739) et échevin de 1742 à 1748 et aussi jurat de Morlaix.
Ses affaires prospèrent et Jean "l'aîné" devient alors banquier, il fait fortune et fait l'acquisition dans le commerce de toiles de richesses importantes.
En 1752, il succède à Mazurié dans les fonctions de receveur des fourages de l'évêché de Tréguier, et de Léon.
En 1759, Jean-Jacques Bouëstard de La Touche (Angers, 1730 - Morlaix , 1810), après avoir été reçu docteur en médecin à la faculté de Caen, vient s'installer à Morlaix
Il y pratique la chirurgie et l'art des accouchements (ce qui n'était guère dans les pratiques des médecins de l'époque).
En 1767, Jean Lannux de la chaume est de nouveau élu maire de Morlaix.
En 1768, alors que le fret était en baisse à Morlaix, les Bayonnais, Dubernad et Michel Behic font qu'il se trouve dans le port, deux navires, un de chaque société qui chargent en même temps et à concurrence
Armand Joseph Dubernad, (1741 -1799 ) est un homme d'affaires et homme politique français.
Armand Joseph Dubernad part très jeune en Andalousie, où les Béarnais et les Basques sont déjà nombreux et actifs dans le commerce espagnol,depuis des siècles.
Les Français faisaient les quatre cinquièmes du négoce espagnol et les neuf dixièmes de celui de son négoce.
Deux sociéte monpolise le commerce des laines à seville, Les Dubernad et leur concurrent Jean d’Arboré qui n'a pas hesité à payer vingt deux millions de reales au fisc espagnol, soit 5.500.000 livres tournois.
L’ami et le confrère des Dubernad, Jean d’Arboré, de la maison franco-italienne de Cadix, Prasca-Arboré, leur permet de créer cette ligne maritime.
les frets baissent de moitié, ce qui permet aux négociants de Morlaix de capter une proportion grandissante des Bretagnes, qui s'exportaient autrefois en totalité par Saint-Malo, sans toutefois la mettre en péril.
Ces deux sociétés, enrichissent considérablement la ville de Morlaix.
L’arrivée d’Armand Joseph, de son frère Salvat et des Behic va permettre à la bourgeoisie morlaisienne de prendre des marchés importants aux Malouins.
Tout cela ne va pas sans créer des jalousies.
Litigues entre grandes compagnies en 1802
Quand Armand Joseph Dubernad veut que le port de Morlaix dispose d’une cale de construction et que le radoub ne s’effectue plus dans le bassin étroit du port, personne ne l’aide à réaliser son projet..
Armand Joseph Dubernad
Dubernad se rend compte que le port n’est accessible qu’aux navires de trois cent tonneaux, il fait alors, avec ses propres deniers, des travaux sur la rivière de Morlaix.
Toutefois à part La Seine de cinq cent cinquante tonneaux qui entre dans le port en 1778 et L’Albenarbe, de sept cent tonneaux, les gros navires ne peuvent fréquenter le port.
Seuls les quais, longs d'un kilomètre et en granit, sont dignes d’un grand port, mais là-encore, ils ont été bâtis par les Lannux, la famille de sa future femme qui sont aussi ses associés.
Avant de se fixer à Morlaix, les Dubernad ont longtemps séjourné à Séville, le principal centre consommateur espagnol des criées morlaisiennes.
Une firme comme Lannux père-Dubernad, une des grandes maisons de commerce français de Séville qui souhaite disposer de correspondants de toute confiance à Morlaix semble y avoir délégué les parents sous la raison de « Dubernad Lannux et Cie. ».
Dubernad devient le premier président du tribunal de commerce .
En 1768, naissance de Jeanne-Renée Dubois, à Morlaix, future mère d'Édouard Corbière et de trois autres enfants .
Édouard Corbiére
Le port de Morlaix est sans comparaison le plus commerçant du Finistère.
En 1771, ses quais solidement bâtis sont recouverts de pierres de taille, ils partent de la ville et s’avancent à trois quart de lieues.
En 1771, François Pons-Laurent, marquis de Bruyères-le-Chatel (près Laon), baron de Saint-Michel . Lieutenant au régiment d'infanterie de l'ile de france en 1744, lieutenant colonel en 1746, lieutenant Marechal en 1771, gouverneur titulaire de la ville de Morlaix.
Capitaine en 1747 , il a effectué toutes les campagne d'italie avec son régiment., commandant de la compagnie des grenadiers de france en 1758 , fait chevalier de saint louis en 1760, lieutenant colonel du camp de compiegne en 1765 .Brevet de major puis colonel le 30 décembre 1769. Commandant de la ville château de Creft en Dauphiné le 22 février 1770.
En 1771, l'église Saint-Martin des Champs est foudroyée, elle fut rebâtie de 1773 à 1788, dans le style dorique.
En 1772, La session des États de Bretagne se tint à Morlaix, la foire aux chevaux de Morlaix place du march'alla était réputée dans toute la région.
En 1774, Jean-Jacques Bouëstard de La Touche fonde à Morlaix une école de sages-femmes qui n'eut que cinq promotions, faute de moyens.
En 1777, il combat activement les épidémies en sa qualité de médecin du roi et devint correspondant de la Société royale de médecine .
Jean-Jacques Bouëstard de La Touche Franc-maçon, vénérable de sa loge, il prépare ses concitoyens à la vie démocratique et, pendant la Révolution, il contribu à faire abolir les privilèges aristocratiques.
En 1778, le comte de Bruyères, Saint-Michel gouverne la ville de Morlaix.
En 1780, Michel Behic, armateur corsaire en 1779. Il est un membre actif de la Chambre de littérature et de politique de Morlaix,est maire de Morlaix,avec Armand Joseph Dubernad comme premier échevin.
Behic est marié avec la sœur du futur premier évêque constitutionnel Louis-Alexandre Expilly de La Poipe.
Louis-Alexandre Expilly, né le 24 février 1743 et mort guillotiné le 22 mai 1794 à Brest,
En 1785, on utilise toujours l'écu Louis XVI pour s'aquitter de ses dettes.
Pièce d'un dixième d'écu
En 1789, Jean-Jacques Bouëstard de La Touche, participe à Quimper à l'organisation du département du Finistère.
En 1789, le 30 Juillet, l'assemblée constituante crée les Département, en remplacement des anciennes provinces (Généralitez).
En 1790, le 26 février, il y a 83 départements fixés en France.
La région de Bretagne disparaît au profit de cinq départements, la langues et l'enseignement Breton y sont interdit.
En 1790, le 18 novembre, Michel Behic négociant et financier est l'un des co-fondateurs du Club des jacobins de Morlaix,.
En 1790, Yves-Joseph Le Denmat de Kervern, avocat au Parlement de Bretagne, est Maire de Morlaix , né en 1751, guillotiné le 22 mai 1794 à Brest avec 26 administrateurs du Finistère.
En 1791, Michel Behic est nommé commandant de la garde nationale, officier municipal de mai au 2 décembre 1795, juge au tribunal de commerce en 1801, il aura quatre enfants .
En 1791, le 8 septembre, Jean-Jacques Bouëstard de La Touche est élu député du finistère à l'Assemblée législative ,
il prend la défense des opprimés. de retour à Morlaix comme procureur-syndic du district en 1793, il prononça l discours à la fête de la Raison et de l'Être suprême. Comme maire de Morlaix, il parvint à y maintenir un relatif esprit de tolérance à l'époque de la Terreur.
En 1792, je me sert d'assignat pour payer mes fournisseurs.
En 1792, (l'hotel d'Europe) l’immeuble est l’hôtel particulier du comte Claude Haudeneau de Breugnon, lieutenant général des armées navales, ambassadeur auprès de l’empereur du Maroc vice-amiral, et époux de Louise–Jeanne-Marguerite Grégoire de Saint-Sauveur.
Ce bien est depuis le siècle précédent la propriété des ancêtres maternels de Monsieur de Breugnon, les Oriot.
Ces derniers font partie des notables morlaisiens au 17ème siècle : orfèvres, notaire royal, lieutenant général de police, procureur royal, procureur-syndic et miseur, prévôt du chapitre de Notre-Dame du Mur…
En 1792, le 6 septembre, le comte de Breugnon décède à Paris, sans descendance.
Pour cause de Révolution (religieuses interdites d’héritages, émigration des nobles), la succession est procédurière et longue, et ne trouve son épilogue qu’en février 1813 : les familles Saliou Chef du Bois (puis, par alliance de Cresolles), Le Bihan de Pennélé et de Coëtlosquet se partagent les biens du défunt.
En 1792, les moines du couvent de Saint François de Cuburien sont chassé et le bâtiment est déclarés bien national.
Les bâtiments sont transformés en ateliers de fabrique de salpêtre.
En 1793, Jean-Jacques Bouëstard de La Touche de retour à Morlaix comme procureur-syndic du district, prononçe un discours à la fête de la Raison et de l'Être suprême.
Comme maire de Morlaix, il parvint à y maintenir un relatif esprit de tolérance à l'époque de la Terreur.
En 1800, émission de billets de banques provisoires.
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